Dossiers | 23/07/2009

Vignes et vignobles : comment optimiser passion et patrimoine

La lettre d'information - juillet 2009



Alors que la filière viticole continue sa restructuration dans le cadre de la mondialisation des marchés d’une part et de l’émergence de nouveaux modes de consommation d’autre part, le placement viticole est un placement prisé par les investisseurs. Les prix des vignobles sont en baisse malgré de fortes disparités régionales et le maintien d’une prime à l’excellence des terroirs. Car vignes et vignobles restent un placement plaisir.

DEUX TYPES DE PLACEMENTS POUR DEUX PROFILS :

L’investissement direct dans un Domaine reste l’apanage d’investisseurs souhaitant réaliser une diversification lourde de leurs actifs et gérer directement le Domaine ; il s’agit généralement d’opération d’un montant d’au moins 2 M€ incluant les vignes, les matériels, les stocks mais également un habitat souvent prestigieux. Ce type d’investissement permet de profiter de la fiscalité attractive du Groupement Foncier Agricole (GFA) qui détient les actifs fonciers (terres, vignes et bâtiments) et de la souplesse de gestion qu’offre la Société d’Exploitation Agricole, société civile permettant à son propriétaire d’imputer sur ses revenus son résultat agricole qu’il soit profitable ou en perte.

L’investissement dans des vignes permet à l’investisseur de se concentrer sur l’acquisition de vignobles sans se préoccuper de l’exploitation et des risques inhérents ; dans ce cadre, l’investissement est passif et répond à un objectif de diversification patrimoniale à long terme (au moins 8 ans) pour des budgets pouvant commencer à 50.000 € dans le cas de parts de GFA. Le rendement d’un GFA associe souvent un paiement en bouteilles et en espèces pour un total d’environ 2,5% de l’investissement. Une bonne occasion de faire sa cave…

LES CRITERES :

 La préférence géographique : elle doit correspondre au « goût » de l’investisseur qui doit choisir son terroir : Bourgogne et Bordeaux sont les plus prisés des amateurs mais Roussillon, Languedoc et Provence constituent des opportunités attractives financièrement. De belles propriétés existent également pour des budgets abordables dans la Loire et le Beaujolais et ce, à moins de 2 heures de Paris.

 La qualité et la nature de l’investissement : purement financier et patrimonial ou investissement plaisir ; avec ou sans habitat de prestige ; proche ou loin de différents centres d’intérêts… L’investisseur doit préparer son investissement afin d’en optimiser la gestion.

 L’enveloppe financière globale : de l’acquisition de parts de GFA au rachat d’un grand crû, il existe toute une série de possibilités.

{{LES PRINCIPALES DISPOSITIONS FISCALES EN MATIERE

D’INVESTISSEMENTS VITICOLES SONT LES SUIVANTES :}}

 Plus-values de cession : la plus-value est assujettie au régime spécifique des plus-values immobilières réalisées par les particuliers. Tout en étant fiscalement imposable, elle est réduite de 10% par année au-delà de 5 ans (l’associé est donc de facto exonéré au bout de 15 ans de détention) et bénéficie d’un abattement forfaitaire de 1.000 euros.

 Impôt de Solidarité sur la Fortune : sous certaines contraintes lors du montage d’origine, l’investisseur bénéficie d’une exonération sur l’ISF. La valeur des parts représentatives de tels apports est exonérée à hauteur de 75% dans la limite de 76.000 € et à hauteur de 50% au-delà de ce seuil.

Conjuguer plaisir, passion et patrimoine est souvent difficile ; l’investissement dans une vigne ou un domaine peut permettre à l’investisseur une diversification d’allocation d’actifs et d’objectifs. COGEFI et son partenaire spécialisé dans l’expertise et le conseil en investissement viticole sont en mesure de vous aider sur ce sujet. N’hésitez pas à nous solliciter.